TRANSHÉPATE ILE DE FRANCE

Nous contacter

Président(e) : Anne-Marie WILMOTTE amwilmotte@gmail.com 06 61 89 14 49

Secrétaire : Sylvie THIELLEMENT
Trésorier : Jocelyne SAINT-AUBIN

Siège social :
6 rue de l’Aubrac
75012 PARIS

Tél : 06 61 89 14 49

Email : amwilmotte@transhepate.org

Site web : https://www.transhepate.org/associations-regionales/transhepate-ile-de-france-transhepate-ile-de-france/

Nous rejoindre sur facebook


Nos permanences

A Beaujon :           le jeudi à partir de 15h

A Mondor :           le mercredi à partir de 14h

A Paul Brousse : le mercredi  de 14h à 17h

A la Pitié :             le mercredi de 14h à 16h30



Les centres de greffes



Histoire des pots de pharmacie


HISTOIRE DES POTS DE PHARMACIE

 

Faïence et pharmacie Les pots de pharmacie en faïence constituent un des fonds les plus remarquables du musée de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Les pots de pharmacie sont aussi anciens que l’art de guérir. On en a fait de toutes sortes de substances. Avec plus de 1000 pots répartis entre le XVIe et le XXe siècle, le musée possède la première collection nationale de faïence pharmaceutique. En effet, autrefois, chaque hôpital fabriquait, en interne, ses médicaments. Il disposait donc de ses propres pots, dont le nombre et l’ampleur reflétaient directement son fonctionnement, son histoire et ses finances.

La faïence est une amélioration technique d’un procédé connu depuis la plus haute antiquité, celui de la terre cuite. Qu’ils soient, cuits où séchés, les objets en terre cuite sont poreux, ce qui limite leurs usages. La faïence vernissée est inventée à partir du IXème siècle : un émail à base de plomb, de couleur blanche, est cuit avec la pièce et la rend étanche. Celle-ci peut ensuite recevoir un décor coloré.

La faïence grand feu Moyen-Âge-XVIIe siècle. Les premiers pots de faïence spécifiquement dédiés à la pharmacie se rencontrent en Italie à partir du XVe siècle. Décorés de couleurs très vives, ils portent généralement un décor inspiré de la mythologie. Ils sont peu à peu produits en France. Certaines villes comme Lyon, Paris, Nevers et Rouen, s’affirment comme de grands centres de faïence.

Les plus anciens pots de l’Assistance Publique datent du XVIIe siècle. L’Hôtel- Dieu avait peut-être des pots avant cette date mais ils n’ont pas été conservés. Les premiers sont peut- être ceux de l’hôpital Saint-Louis, fondé par Henri IV en 1604. Ils portent des fleurs de lys, qui évoquent l’origine royale de l’établissement. Au XVIIème siècle, il s’agit de faïencedite de « grand feu ». L’émail et le décor sont cuits en même temps, à des températures très hautes (autour de 1000°). Pour des raisons d’esthétique et d’économie, de nombreux pots de cette époque portent un décor monochrome bleu. Cette couleur peu onéreuse supportait bien la chaleur et limitait les accidents de cuisson. Elle offrait un beau contraste avec le blanc de l’émail.

Les pots sont alors de formes variées :

  • Les pots « canon» sont les plus simples : cylindriques, ils servent à conserver des extraits secs.
  • L’albarelle, (forme la plus répandue des vases de pharmacie) resserrée en son centre pour pouvoir être suspendue par un lien, d’origine médiévale, disparaît peu à peu.
  • Les « chevrettes» (pot avec un bec verseur ayant l’apparence d’un bois de chevreuil) sont destinées spécifiquement à conserver des sirops.
  • Les vases de « monstre», à la forme élaborée, conservent les remèdes les plus prestigieux, comme la « thériaque » (antipoison) où les autres préparations médicamenteuses.

La faïence petit feu XVIIIe et XIXe siècle : à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, une innovation technique permet désormais de cuire les pièces en 2 temps : l’émail d’abord puis le décor. De cette manière, le décor peut être cuit à une température moins forte, ce qui permet des couleurs plus nombreuses. Il s’agit de la faïence à petit feu.

Appréciée pour la diversité de ses coloris, qui permet des motifs décoratifs presque sans fin, la faïence à petit feu se répand rapidement dans toute la France. Certains pots portent même des aplats d’or et d’argent.

À partir du XVIIIe siècle, la forme des pots se simplifie. Il ne reste presque plus que des pots » canon » et des vases de différentes tailles. Ceux-ci contiennent les extraits secs et les onguents tandis que les sirops sont fabriqués à la demande.

A la fin du dix-huitième siècle, une nouvelle invention se répand en Europe : la porcelaine. Celle-ci est obtenue à partir d’une argile spécifique, le kaolin, qui fournit une pièce très blanche et translucide. Il n’y a plus besoin de recouvrir la pièce par un émail qui s’écaille au moindre choc. Les pots pharmaceutiques en porcelaine, brillants, plus résistants, remplacent peu à peu la faïence au cours du XIXe siècle. Celle-ci est également concurrencée par le verre.

Maisons de secours et fondations princières : à chacun ses pots

Les pots de pharmacie étaient nécessaires au bon fonctionnement d’un hôpital. Mais tous les hôpitaux ne disposaient pas des mêmes moyens. Leur aisance se reconnaît dans la collection des pots telle qu’elle est parvenue jusqu’à nous. Les pots constituent la vitrine d’un hôpital, à la fois indispensables à son fonctionnement et décoratifs. Ils portent donc souvent les armes des fondateurs. Les fleurs de lys se retrouvent ainsi sur les premiers pots de la collection de l’hôpital Saint-Louis. De la même manière, Suzanne Necker, qui fonde l’hôpital du même nom en 1774 ou Nicolas Beaujon, fondateur de l’hôpital Beaujon 10 ans plus tard, font apparaître leurs armes sur les pots. Ils se soucient aussi de financer un ensemble suffisamment important pour correspondre aux besoins de l’hôpital. La série de Beaujon se composait d’au moins 133 pots donc 5 vases de monstre. Tous les établissements n’ont pas la chance de pouvoir ainsi compter sur un généreux donateur. Les maisons de secours étaient des établissements disséminés dans Paris, pour accueillir les plus modestes. Ils utilisaient des pots achetés en série. Non seulement le décor est très simple, limité à une seule partie du pot, mais le nom du remède n’a pas été complété. Ces pots ont été fabriqués à l’avance et n’ont pas été personnalisés.

Pratiques des faïenceries : dans la faïence de grand feu, les décors étaient souvent réalisés à base de poncifs : le décor était dessiné sur un calque et percé de trous. Les poncifs étaient positionnés sur l’émail encore frais et saupoudrés de pigment en poudre. Le calque était ensuite retiré puis la pièce était cuite. De cette manière, les pots pouvaient être réalisés par de simples artisans, sans compétence de dessinateur, ce qui bien sûr, diminuait les coûts. Les poncifs étaient utilisés aussi pour inscrire le titre du remède, ce qui permettait de faire réaliser ce travail à des personnes qui ne savaient ni lire ni écrire.

Il se produisait des accidents de cuisson. Si la température montait trop vite ou si la flamme trop vive léchait une pièce, l’émail coulait et le décor se brouillait. Ces pots étaient tout de même mis en vente, pour satisfaire des établissements moins exigeants ou moins fortunés.

La vie d’une collection : Les faïences demandaient un savoir-faire spécifique et coûtaient cher. Si d’aventure elles se cassaient, elles étaient réparées, en collant puis en agrafant les différents tessons. Les vases de pharmacie étaient tous commandés au même moment et ensuite utilisés pendant de longues périodes.

En fonction de la vie des hôpitaux, il devenait parfois nécessaire de compléter la collection, pour remplacer des pièces brisées, où pour s’adapter à une évolution de l’activité de l’hôpital, par exemple l’ouverture d’une nouvelle aile. Les pièces ne sont jamais rigoureusement identiques.

De loin, les collections de faïence paraissent homogènes. Mais en fait, les pots racontent tous une histoire, des anecdotes, des évolutions de la vie hospitalière.

Parce qu’ils sont colorés, agréables à regarder et résistants, les pots de faïence constituent la forme la plus connue des pots de pharmacie, mais au cours de l’histoire, l’homme a utilisé bien d’autres matériaux pour conserver ses médicaments (tissu, cuir, corne). Il existe aussi des pots de pharmacie en terre cuite non vernissée, en porcelaine ou en grès. Les contenants en bois sont nombreux, surtout dans les régions où l’approvisionnement en bois était facile. Les contenants en verre existent depuis l’Antiquité mais ils étaient fragiles et de petite taille. À partir du IXe siècle, le développement du verre industriel, soufflé dans des moules, permet la réalisation en série d’objets à des coûts très modestes. Le verre devient alors le matériau capable de remplacer la faïence. La pharmacie centrale des hôpitaux de Paris est composée de plus de 200 pièces en verre.

Quasiment inchangées, ces formes seront fabriquées jusqu’au XIXe siècle dans de nouveaux matériaux plus hygiéniques, la porcelaine et le verre, puis disparaîtront lors de la transformation radicale des techniques pharmaceutiques au début du XXe siècle. Ces magnifiques et précieux objets sont devenus des pièces de musée ou de décoration. Elles sont parfois vendues à prix d’or. Des blisters, sobres et fonctionnels, abritent désormais nos médications.  Ils sont plus hygiéniques et davantage adaptés au mode de vie moderne.

AM Wilmotte Sources : Musée APHP– Hôpital Bicêtre, 78 rue du général Leclerc- 94270 Le Kremlin-Bicêtre- Pavillon Matthieu-Jaboulay, porte 36

jeud, de 9 heures

HISTOIRE DES POTS DE PHARMACIE

 

Faïence et pharmacie Les pots de pharmacie en faïence constituent un des fonds les plus remarquables du musée de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Les pots de pharmacie sont aussi anciens que l’art de guérir. On en a fait de toutes sortes de substances. Avec plus de 1000 pots répartis entre le XVIe et le XXe siècle, le musée possède la première collection nationale de faïence pharmaceutique. En effet, autrefois, chaque hôpital fabriquait, en interne, ses médicaments. Il disposait donc de ses propres pots, dont le nombre et l’ampleur reflétaient directement son fonctionnement, son histoire et ses finances.

La faïence est une amélioration technique d’un procédé connu depuis la plus haute antiquité, celui de la terre cuite. Qu’ils soient, cuits où séchés, les objets en terre cuite sont poreux, ce qui limite leurs usages. La faïence vernissée est inventée à partir du IXème siècle : un émail à base de plomb, de couleur blanche, est cuit avec la pièce et la rend étanche. Celle-ci peut ensuite recevoir un décor coloré.

La faïence grand feu Moyen-Âge-XVIIe siècle. Les premiers pots de faïence spécifiquement dédiés à la pharmacie se rencontrent en Italie à partir du XVe siècle. Décorés de couleurs très vives, ils portent généralement un décor inspiré de la mythologie. Ils sont peu à peu produits en France. Certaines villes comme Lyon, Paris, Nevers et Rouen, s’affirment comme de grands centres de faïence.

Les plus anciens pots de l’Assistance Publique datent du XVIIe siècle. L’Hôtel- Dieu avait peut-être des pots avant cette date mais ils n’ont pas été conservés. Les premiers sont peut- être ceux de l’hôpital Saint-Louis, fondé par Henri IV en 1604. Ils portent des fleurs de lys, qui évoquent l’origine royale de l’établissement. Au XVIIème siècle, il s’agit de faïencedite de « grand feu ». L’émail et le décor sont cuits en même temps, à des températures très hautes (autour de 1000°). Pour des raisons d’esthétique et d’économie, de nombreux pots de cette époque portent un décor monochrome bleu. Cette couleur peu onéreuse supportait bien la chaleur et limitait les accidents de cuisson. Elle offrait un beau contraste avec le blanc de l’émail.

Les pots sont alors de formes variées :

  • Les pots « canon» sont les plus simples : cylindriques, ils servent à conserver des extraits secs.
  • L’albarelle, (forme la plus répandue des vases de pharmacie) resserrée en son centre pour pouvoir être suspendue par un lien, d’origine médiévale, disparaît peu à peu.
  • Les « chevrettes» (pot avec un bec verseur ayant l’apparence d’un bois de chevreuil) sont destinées spécifiquement à conserver des sirops.
  • Les vases de « monstre», à la forme élaborée, conservent les remèdes les plus prestigieux, comme la « thériaque » (antipoison) où les autres préparations médicamenteuses.

La faïence petit feu XVIIIe et XIXe siècle : à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, une innovation technique permet désormais de cuire les pièces en 2 temps : l’émail d’abord puis le décor. De cette manière, le décor peut être cuit à une température moins forte, ce qui permet des couleurs plus nombreuses. Il s’agit de la faïence à petit feu.

Appréciée pour la diversité de ses coloris, qui permet des motifs décoratifs presque sans fin, la faïence à petit feu se répand rapidement dans toute la France. Certains pots portent même des aplats d’or et d’argent.

À partir du XVIIIe siècle, la forme des pots se simplifie. Il ne reste presque plus que des pots » canon » et des vases de différentes tailles. Ceux-ci contiennent les extraits secs et les onguents tandis que les sirops sont fabriqués à la demande.

A la fin du dix-huitième siècle, une nouvelle invention se répand en Europe : la porcelaine. Celle-ci est obtenue à partir d’une argile spécifique, le kaolin, qui fournit une pièce très blanche et translucide. Il n’y a plus besoin de recouvrir la pièce par un émail qui s’écaille au moindre choc. Les pots pharmaceutiques en porcelaine, brillants, plus résistants, remplacent peu à peu la faïence au cours du XIXe siècle. Celle-ci est également concurrencée par le verre.

Maisons de secours et fondations princières : à chacun ses pots

Les pots de pharmacie étaient nécessaires au bon fonctionnement d’un hôpital. Mais tous les hôpitaux ne disposaient pas des mêmes moyens. Leur aisance se reconnaît dans la collection des pots telle qu’elle est parvenue jusqu’à nous. Les pots constituent la vitrine d’un hôpital, à la fois indispensables à son fonctionnement et décoratifs. Ils portent donc souvent les armes des fondateurs. Les fleurs de lys se retrouvent ainsi sur les premiers pots de la collection de l’hôpital Saint-Louis. De la même manière, Suzanne Necker, qui fonde l’hôpital du même nom en 1774 ou Nicolas Beaujon, fondateur de l’hôpital Beaujon 10 ans plus tard, font apparaître leurs armes sur les pots. Ils se soucient aussi de financer un ensemble suffisamment important pour correspondre aux besoins de l’hôpital. La série de Beaujon se composait d’au moins 133 pots donc 5 vases de monstre. Tous les établissements n’ont pas la chance de pouvoir ainsi compter sur un généreux donateur. Les maisons de secours étaient des établissements disséminés dans Paris, pour accueillir les plus modestes. Ils utilisaient des pots achetés en série. Non seulement le décor est très simple, limité à une seule partie du pot, mais le nom du remède n’a pas été complété. Ces pots ont été fabriqués à l’avance et n’ont pas été personnalisés.

Pratiques des faïenceries : dans la faïence de grand feu, les décors étaient souvent réalisés à base de poncifs : le décor était dessiné sur un calque et percé de trous. Les poncifs étaient positionnés sur l’émail encore frais et saupoudrés de pigment en poudre. Le calque était ensuite retiré puis la pièce était cuite. De cette manière, les pots pouvaient être réalisés par de simples artisans, sans compétence de dessinateur, ce qui bien sûr, diminuait les coûts. Les poncifs étaient utilisés aussi pour inscrire le titre du remède, ce qui permettait de faire réaliser ce travail à des personnes qui ne savaient ni lire ni écrire.

Il se produisait des accidents de cuisson. Si la température montait trop vite ou si la flamme trop vive léchait une pièce, l’émail coulait et le décor se brouillait. Ces pots étaient tout de même mis en vente, pour satisfaire des établissements moins exigeants ou moins fortunés.

La vie d’une collection : Les faïences demandaient un savoir-faire spécifique et coûtaient cher. Si d’aventure elles se cassaient, elles étaient réparées, en collant puis en agrafant les différents tessons. Les vases de pharmacie étaient tous commandés au même moment et ensuite utilisés pendant de longues périodes.

En fonction de la vie des hôpitaux, il devenait parfois nécessaire de compléter la collection, pour remplacer des pièces brisées, où pour s’adapter à une évolution de l’activité de l’hôpital, par exemple l’ouverture d’une nouvelle aile. Les pièces ne sont jamais rigoureusement identiques.

De loin, les collections de faïence paraissent homogènes. Mais en fait, les pots racontent tous une histoire, des anecdotes, des évolutions de la vie hospitalière.

Parce qu’ils sont colorés, agréables à regarder et résistants, les pots de faïence constituent la forme la plus connue des pots de pharmacie, mais au cours de l’histoire, l’homme a utilisé bien d’autres matériaux pour conserver ses médicaments (tissu, cuir, corne). Il existe aussi des pots de pharmacie en terre cuite non vernissée, en porcelaine ou en grès. Les contenants en bois sont nombreux, surtout dans les régions où l’approvisionnement en bois était facile. Les contenants en verre existent depuis l’Antiquité mais ils étaient fragiles et de petite taille. À partir du IXe siècle, le développement du verre industriel, soufflé dans des moules, permet la réalisation en série d’objets à des coûts très modestes. Le verre devient alors le matériau capable de remplacer la faïence. La pharmacie centrale des hôpitaux de Paris est composée de plus de 200 pièces en verre.

Quasiment inchangées, ces formes seront fabriquées jusqu’au XIXe siècle dans de nouveaux matériaux plus hygiéniques, la porcelaine et le verre, puis disparaîtront lors de la transformation radicale des techniques pharmaceutiques au début du XXe siècle. Ces magnifiques et précieux objets sont devenus des pièces de musée ou de décoration. Elles sont parfois vendues à prix d’or. Des blisters, sobres et fonctionnels, abritent désormais nos médications.  Ils sont plus hygiéniques et davantage adaptés au mode de vie moderne.

AM Wilmotte Sources : Musée APHP– Hôpital Bicêtre, 78 rue du général Leclerc- 94270 Le Kremlin-Bicêtre- Pavillon Matthieu-Jaboulay, porte 36

Article publié le 29/10/2023

Nos actus

CA du 15 février

publié le 

Journée de la Pitié

publié le 

Activité de prélèvements en 2022

publié le 

VILLES AMBASSADRICES DU DON D'ORGANES

publié le 

Formation

publié le 

Galette à Beaujon

publié le 

AG Transhépate ÎDF

publié le 

REVIVRE, le film

publié le 

Arbre de vie

publié le 

Histoire des pots de pharmacie

publié le 

Galettes à la Pitié

publié le 

AG Transhépate ÎDF

publié le 

Formation SupAIR témoin de greffe

publié le 
Menu