FORMATION SUPER TEMOIN GREFFE
Les 29 et 30 novembre, nous avons eu la chance de participer à une formation de « super témoin de greffe ». C’est le Fonds National pour la Démocratie Sanitaire (FNDS) qui a financé ce projet monté par l’association France Greffes Cœur Poumons (FGCP).
Cette formation s’est déroulée sous la houlette de David- Romain Bertholon, directeur général d’EmPatient qui est une agence de conseil expert dans le domaine de la santé et avec qui nous avons déjà fait de nombreuses formations et d’Alexis Bloch, comédien, metteur en scène, auteur et professeur d ‘éloquence.
Nous avons passé 2 journées très riches avec une dizaine d’autres représentants d’associations venus de la France entière.
Principaux objectifs de la formation :
- Être capable de témoigner sur sa propre expérience tout en se protégeant
- Être capable de répondre à des questions dérangeantes sur le don d’organe
- Apprendre à cerner les besoins de l’autre, à générer son empathie
- Réussir à créer des ambassadeurs relais du don d’organe
- Savoir comment organiser des moments de témoignage
- Être attentif à ses propres besoins et apprendre à se protéger
Faisant partie d’une association de transplantés, nous sommes souvent sollicités lors de manifestations dans le domaine de la santé : partage d’expérience- promotion du don d’organes…
Chacun parle de son expérience, des points forts, des points faibles et des compétences à acquérir. Comment désamorcer les pièges des différentes étapes d’un témoignage, se sentir en sécurité, dans une zone de confort ? Puis, furent abordées les techniques de prises de parole avec différents publics : la réponse à l’interview journalistique, devant une classe de lycéens, devant une assemblée « grand public », avec des professionnels de santé, dans un stand associatif…
Toutes les associations présentes représentaient un organe (cœur- foie- poumon- rein) Le don d’organe était donc le fil rouge de ces 2 journées. A chaque prise de parole, nous devions faire entendre que par exemple en région parisienne, il y a près de 50% de refus, 33% en régions et que plus de 27000 personnes malades ont besoin d’une greffe.
La bienveillance était le maître mot de ces journées, chacun a pu trouver ce qui lui manquait afin d’intervenir de façon plus cohérente et plus pertinente.
Raymonde Longevialle- Paul Codron- Anne-Marie Wilmotte